Renouée persicaire -Persicaria maculosa : Une peste qui ne manque pas de charme Famille : Polygonaceae Origine du nom : vient du grec « persicaria » , la pêche, car ses feuilles sont allongées et pointues comme celles du pêcher et du latin « maculosa » , qui signifie « tacheté ». Autres noms communs : Pied rouge, Pilingre, Fer à cheval Allemand/ dialecte : Pfirsichblättriger oder Floh -Knöterich Indésirable des cultures :Fréquente dans les endroits dégagés et suffisamment humides des jardins, cette renouée annuelle pousse vite et beaucoup, couvrant vite les plates-bandes où elle entre en compétition avec les fleurs et les légumes qu’elle arrive à étouffer sous son opulence. La renouée persicaire est une plante annuelle, originaire d’Eurasie. De 1000 à 20 000 graines sont produites par plant. Elles demeurent viables dans le sol jusqu’à 45 ans. Habitat :la Renouée persicaire exige des sols acides, humides et riches en humus comme les cultures sarclées, les décombres, les chemins forestiers, les berges des rivières et les fossés. Plante cosmopolite jusqu’au Japon. Elle est est fréquente dans les forêts de montagne comme les Vosges. Usage alimentaire : Elle est comestible et utilisée pour relever les plats
Les jeunes feuilles peuvent être consommées crues en salade mais avec modération.
Un colorant jaune peut être obtenu avec cette plante et de l’alun (sulfate d’alumine).
Les graines bouillies entières ou réduites en farine étaient utilisées pour faire des galettes. Ne pas oublier que le sarrasin n’est pas une céréale comme le blé mais une polygonacée comme cette Renouée persicaire.
Usage médicinal :
Usage traditionnel ancien. Les latins l’utilisaient pour ses propriétés vulnéraires et astringentes grâce à sa richesse en tanins.
Ses composants : tanins, flavonoïdes, persicarine sont actifs comme
- Expectorant, - Astringent, hémostatique (petite quantité de tanins) - Diurétique, calme la soif des diabétiques - Toux, bronchites - lutter contre les diarrhées, infections
Comme toujours il faut rester prudent avant de se fier aux propriétés supposées et peu fiables de l’ancien temps
et ne jamais l’utiliser à des fins thérapeutiques sans avis médical.